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Je ne suis pas communiste, je ne l’ai jamais été, mais je pourrais l'être.

Je ne me rangerai pas aux côtes de ceux qui font l'amalgame entre nazisme et communisme : cela démontre leur ignorance et leur mauvaise foi. II n'est pas question de nier que des crimes impardonnables ont été commis sous couvert du communisme, tant dans l'Union soviétique qu'en Chine, au Cambodge, au Vietnam, mais d'affirmer haut et fort qu'il n'y a jamais rien eu de commun entre les deux « doctrines » : l'une voulait les hommes égaux et oeuvrait pour le bonheur commun; l'autre visait à éliminer les «races inférieures ».

À Europe 1, Alain Madelin, tel un roquet, jappait que Lénine, le premier, avait déporté des populations. II oubliait que cette triste « coutume » remontait à des temps bien plus anciens. Dès avant la Révolution française de 1789, un roman de Mme Cottin, Élisabeth ou les Exiles de Sibérie, denonçait ces déportations en Russie.

Le régime communiste russe ne fit qu'entretenir et amplifier certaines habitudes du régime tsariste. Ce qui, bien sûr, n'excuse rien, mais peut donner à comprendre l'état d'esprit qui prévalait au pays de Vladimir, de Pierre le Grand et de la Grande Catherine - celle qui fut pourtant l'amie des intelligences éclairées du siècle des Lumières, de Voltaire à Diderot.

Et lorsque Michel Voisin, député UDF de l'Ain, demanda au Premier ministre ce que le gouvernement avait l'intention de faire pour que soient établies les responsabilités de ceux qui soutinrent ces abominations, Lionel Jospin eut le courage de rappeler avec force que c'est l'engagement de l’Union soviétique aux côtes des Alliés qui avait permis la chute de l'Allemagne nazie. Poursuivant, il ajouta que de Gaulle, lui, avait choisi en 1945 de faire entrer des ministres communistes dans son gouvernement« alors que les crimes de Staline étaient parfaitement connus ».

Encore une fois, il n'est pas question de nier les crimes rapportés dans un ouvrage1 recent brandi devant les députés jusque dans l'hémicycle, mais d'essayer de comprendre pourquoi ces crimes furent commis, et de demander pardon aux victimes pour, nous, gens de gauche, sympathisants communistes, nous être si longtemps bouchés les yeux et les oreilles.


1. Le Livre noir du communisme, aux editions Robert Laffont.

 
 
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